Shawn Greener [terminé]

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[LJ]

Nom : Greener
Prénom/Surnom : Shawn. Il n’a pas vraiment de surnom, il faut dire qu’habituellement c’est lui qui les trouvent pour les autres et non l’inverse. Bien sûr, certains de ses potes le surnomme parfois, de quelques noms bizarre sorti tout droit de leur imagination débordante suite à une bonne cuite, mais rien qui ne reste très longtemps une fois les esprits retrouvés. Évité tout simplement les Shawni et autre Shawninou qu’il déteste par-dessus tout pour les avoir déjà trop souvent entendu.
Age : 18 ans
Lieu de naissance et date : Los Angeles, le 7 novembre. La cité des anges. Cette ville qui fait si souvent parler d’elle. Une ville ou beaucoup de gens rêvent de s’installer. Une ville pleine de vie et de luxure. C’est dans cet endroit, emmitouflé dans son cocon familiale que Shawn à grandi, du mieux qu’il pouvait. Il adore cette ville. Ce qui est bien là-bas, c’est cette impression que tout est permis, à n’importe quelle heure. Comme-ci la ville ne dormait jamais et ses habitants non plus. Entraîné dans le tourbillon d’excitation qui les entourent, comme possédé. Il est rare de ne croiser personne dans les rues la nuit, même très tard, tant la ville est toujours en activité. Ce que Shawn adore. Lui qui ne dors presque jamais. A quoi bon perdre son temps a dormir lorsqu’on pourrait très bien l’utiliser à faire des choses plus importantes. Apprendre, prendre le temps, pour soi, pour vivre.

Blop, blop, blop …

L’homme fait les cents pas derrière la porte d’une salle d’hôpital. Blanc psychédélique, la pièce ferait presque plus penser à un hôpital psychiatrique qu’à une maternité. Rien sur les mûrs, pas de couleurs vives aux portes, aucun signe que cet endroit est l’endroit où plusieurs femmes saignent pour donner la vie. Quelques cris étouffés se font maintenant entendre derrière cette fameuse porte. Celle-ci reste fermé. L’homme sursaute, croise ses bras sur sa poitrine. De sa main froide il essuie quelques gouttes sur son front. La peur? Non la pluie. Celle qui commence à descendre tout doucement de ses cheveux, celle qui goûte et tombe à terre depuis qu’il est arrivé. Depuis qu’il attend que l’homme en blouse blanche lui ouvre enfin la porte pour lui présenter son fils. Son premier. Certainement son unique fils. C’est déjà un miracle qu’ils en aient un. Katherine et lui on tellement essayé. Tant de fois. Et tant de fois ont étés déçu de savoir que leurs tentatives avaient échouées lamentablement. Ils ont consulté plusieurs fois des spécialistes, tantôt l’un proclamait que le problème venait de Katherine, tantôt d’autre disaient qu’il venait de lui. Alors, lorsque la nouvelle tomba le seul mot qui leur vinrent à l’esprit était: miracle.
« Un miracle je te dis! Un miracle John! »
Cela faisait maintenant presque deux heures que l’homme avait emmené sa femme en catastrophe dans l’établissement. Trempé par l’eau de cette pluie qui ne cessait de tomber depuis bientôt une semaine. Il avait demandé de l’aide à la première infirmière qu’il avait croisé. Il s’étonnait lui-même de voir que cette dernière ne semblait pas aussi affolé que lui.
« Elle vient de perdre les os, le travail à commencer. Elle s’appelle Katherine Greener, c’est ma femme, je suis John Greener et nous attendons un fils. »
C’était-il empressé de dire à la femme. Celle-ci lui sourira un instant avant de faire asseoir la femme dans une chambre, en attendant que le médecin arrive.

Soudain la porte de la salle s’ouvrit.
« C’est un fils! Un merveilleux garçon que vous avez fait là Mr Greener. Prenez-le. »
lança alors le médecin en sortant du bloc d’accouchement sa tunique bleue tâché de sang.
L’homme prit alors son fils dans ses bras. Timidement comme un enfant recevant son premier jouet, n’osant le toucher de peur de le casser, de le faire tomber qui sait. Il faut dire que ce petit être semblait si fragile, si chétif. Puis lorsque l’homme tînt enfin sa progéniture dans ses bras, le fruit de son travail, de son amour, un sourire bête se figea sur son visage. Il se mit à se balancer lentement de droite à gauche avec l’enfant tout contre lui. Il ne pouvait pas sentir les battements de son petit cœur, mais pour sûr l’enfant lui pouvait sentir les siens. Il pouvait sentir que tout l’amour qui émanait de cet homme, tout cet amour lui était destiné et qu’il ne le lui reprendrait plus jamais.

L’accouchement fût assez pénible pour la mère et le corps médical, étant trop à l’aise dans le ventre de celle-ci, le petit ne tenait absolument pas à en sortir. Le médecin du utiliser les forceps pour le dégager de cette poche chaleureuse ou il était installé depuis neuf mois. Nid douillet, confortable, entre chaleur et humidité. Quoi qu’il en soit et malgré les évènements propre à cet accouchement, ce jour reste le plus beau jour de la vie du couple. L’homme ne connu jamais moment plus intense que celui ou il tînt son bébé pour la première fois dans ses bras et la femme pas meilleur moment que celui ou elle entendit le son de sa voix, dans un hurlement primaire lorsque le médecin le sorti enfin de son utérus pour le déposé sur sa poitrine.

Enlacé dans les bras de leur mère, les enfants hurlent à plein poumon. Leur estomac se nouent et leur yeux se remplissent de larme. Un regard autour de lui. Entouré d’inconnu, d’autres enfants, comme lui, crient. Shawn lui ne dit rien. Il tient la main de Katherine. Un peu plus fort que d’habitude à chaque bruit perçant qui se font entendre derrière lui. Il lève la tête et regarde sa mère avec de gros yeux. Celle-ci s’abaisse à sa hauteur et lui remet proprement son col.
« Eh voilà, on y est mon grand. Ton premier jour d’école. Tu te sens d’y aller seul? »
Le petit garçon observa alors les lèvres crispées de sa mère et la serra dans ses bras. On pouvait clairement voir que ce jour semblait plus difficile pour elle que pour lui. Katherine passa ses bras autour de la taille du petit et le serra d’autant qu’elle le pouvait, sans lui faire mal. Shawn essuya une larme de la joue de sa mère et pris le sac à goûter qu’elle tenait dans sa main. Il lui sourit et l’embrassa sur la joue avant de rejoindre la maîtresse tout seul.

Shawn avait senti l’odeur des feutres neuf dès son arrivée dans la salle. La maîtresse grande blonde aux yeux bleu pétillant, très jeune, sans doute trop pour Katherine, lui pris la main et l’emmena à une table. Elle fit asseoir le petit et lui donna une feuille de papier vierge. Elle avança le pot de feutre qui se tenait en face de lui, mais hors de sa portée tant les tables étaient grandes.
« Vas y mon grand à toi de jouer. » lui dit-elle en souriant le sentant à l’aise.
Shawn n’attendit pas et s’exécuta. Il jeta un dernier regard à sa mère et leva sa main pour lui faire signe. Signe que ça allait, pour qu’elle puisse partir tranquillement.

Le jour se passa sans difficulté et Shawn fût l’un des seuls enfant à ne pas pleurer, certes se retrouver ici était étrange. Mais en y regardant de plus prêt cela ressemblait à une grande garderie. Et Le petit ne faisait rien de plus que lorsque Rosalie, la gouvernante le gardait à la maison. La seule chose qui différait, c’était le nombre d’enfant.

Le petit garçon doit grandir. Le temps file et ne reviens pas. A l’âge ou l’adolescence nous attrape sous son bras pour nous garder enfermer sous sa bulle, privé d’oxygène. Shawn pour ne pas mourir asphyxié, se plongea radicalement dans la musique. Il avait trouvé en ce nouveau passe-temps la force d’affronter cette période sans trop de casse. Sa guitare devint pour lui sa meilleure amie. Il lui trouva même un nom, lorsque ses mains commencèrent à glisser sur les cordes: June. Cette lubie comme l’appelait son père, naquis lors d’un concert ou Rosalie l’avait emmené. En voyant les musiciens prendre autant de plaisir à gratter sur ce qui ressemblait pour lui à un simple jouet, il fût d’autant plus intrigué.

La première fois qu’il toucha une guitare ce fut comme-ci son cœur allait s’arrêter, son palpitant s’emballa et il comprit instantanément qu’il était fait pour ça. Son père proposa de l’inscrire à des cours de solfège.
« Non! Je préfère ne rien savoir et laisser la musique s’exprimer à travers moi. »
avait répondu son fils âgé de treize ans. C’est alors que sans même savoir lire une seule partition, ne connaissant qu’un seul accord, Shawn commença à jouer. Au fil du temps passé à jouer et rejouer ses morceaux préférés, Shawn devint de plus en plus doué. Il passait bien sûr beaucoup plus de temps a essayer de déchiffrer ses partitions incompréhensibles au début pour lui, plutôt qu’à faire ses devoirs. Il n’était pas pour autant mauvais élève, disons qu’il avait ses matières de prédilection. Lui ce qu’il aimait à l’école c’était surtout sa bande de pote. Leur soirée arrosée, qui se terminent par un mal de crâne tellement intense, qu’on en oubli toute la soirée de la veille, ne sachant même pas qui est la personne allongée à côté de nous. Les délires qui partent d’un rien et qui durent le long de l’année. Les fou rire en plein milieu du cours alors qu’il n’y a pas un bruit autour. On ne peux pas dire de Shawn qui était un perturbateur ou ce genre de garçon, non, tout ce qu’il aime lui c’est s’amuser. Le pitre il a commencé à le faire dès son premier jour d’entrée en maternelle. Mise à part son côté déjanté, il ne ferait pas de mal à une mouche.

Glisser sur la mauvaise pente ça arrive à tout le monde non? Malgré son statu et l’argent de papa et maman, parfois les fréquentations font que même quelqu' un de bien fini par sombrer. Shawn fût de cela. L’histoire commence à la fin du collège lorsqu’il rencontre sa bande de pote. C’est à cette période que Shawn rencontre son meilleur ami: Nick McFeel. Les deux garçons s’entendent tout de suite bien, trouvant l’un dans l’autre un confident. Au début rien de bien exceptionnel. Les garçons traînent souvent ensemble comme le font les jeunes de leur âge. Ils organisent des fiestas d’enfer arrivé au lycée et y invite tout le monde. Dans ces fêtes tournent bien sûr alcool et drogue. Il y a aussi pas mal de filles. Ils traînent ensuite dehors de plus en plus tard, dans les rues de la cité des anges.


Ce soir-là, Shawn n’était pas de la fête. Ces amis étaient sortis, mais lui avait ce truc familiale, une obligation dont on se voit mal dire à ses parents « Je ne serais pas là! » tant sa mère attendait ça avec impatience. Ce n’est que le lendemain que Shawn apprit ce qu’il s’était passé. Nick et la bande avaient braqué un magasin. Shawn fût très déçu en apprenant la nouvelle. Surtout que maintenant, son amie allait être envoyé dans une école, loin, très loin de lui. Il n’aurait alors plus son confident, son ami, son frère avec lui. Il lui en voulait plus pour le fait qu’il allait le laisser seul, plutôt que pour son geste. Comprenant la situation dans lequel ce dernier était vis-à-vis de sa mère surtout.

« On peut pas faire ça Tom t’est taré! »
« Oh allé fait pas ta chochotte mec, viens. »
« Ça te servirait à quoi de faire ça hein? »
« C’est juste pour rigoler allé! »
Le jeune homme tira Shawn par le bras et l’emmena avec lui vers la vitrine du magasin. Ils regardèrent tous les deux l’endroit. Une boutique de luxe dans laquelle leur mère avaient l’habitude de faire des achats tant les bijoux étaient renommés.
« J’suis pas vraiment sûr que … »
Shawn fût interrompu par le fracas que firent les morceaux de vitre tombée à terre. Il était déjà trop tard, ils ne pouvaient plus reculer. Le jeune homme avait utilisé une pierre pour briser la vitrine. Le palpitant de Shawn s’emballa lorsque l’alarme se déclencha. Paniqué, il regarda son ami avec de gros yeux, suplieur.
« On fait quoi maintenant? »
« Tu prends ce que tu peux et tu cours, dépêche! »
Shawn bien que sur de la bêtise qu’il était en train de faire exécuta. Il prit un maximum de bijoux et les mis dans ses poches. Ils n’étaient même pas équipé. Aucun sac, pas de cagoules, rien de préméditer.
« Grouille je t’attends dehors! »
Shawn se dépêcha, ne réfléchissant pas, plus en tout cas. Le mal était fait de toute manière. Il se stoppa net lorsqu’il entendit les sirènes de police, mêlé à l’alarme du magasin, qui se rapprochait. Il lâcha alors les bijoux qu’il avait dans les mains et se mit à courir aussi vite qu’il le pu, en sortant il n’y avait bien sûr plus personne. Mise à part les deux voitures de police et les policiers avec leur arme en évidence braquée sur lui.

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Après cet incident, déçu de leur fils, leur unique progéniture, John et Katherin décidèrent d’envoyer Shawn dans une école qui saurait faire ce qu’eux n’avait pas réussi jusque là. Le remettre dans le droit chemin. Shawn eut beau leur dire qu’il n’y était pour rien, ses parents, pour la première fois de leur vie ne le cru pas. Dans ces conditions, Shawn préféra alors quitter la maison et accepta son sort. Il ne connaissait rien de cette fameuse école. Il savait juste que Nick se trouvait là-bas et que depuis qu’il y était il n’avait plus de nouvelle. Comme s’il avait disparu de la surface de la terre.

Son arrivée à Lindbergh se passa très bien ceci dit. Il retrouva Nick et se fit très vite de nouveaux amis ici. Il faut dire que sa bonne humeur et son humour déjanté font qu’il se fait très vite accepté partout. Il rencontra aussi Mandy. Elle devint vite sa petite amie. Il est très doux avec elle, la jeune femme étant encore vierge. Mais Shawn ne compte pas la brusqué. Ça n’a d’ailleurs jamais été son genre. Shawn a eu pas mal de petites amies à Los Angeles, mais il n’est jamais vraiment tombé amoureux. Du moins rien qui ressemble à ce qu’on peux lire dans certains romans. Il n’a jamais eu le cœur qui s’emballait en voyant une fille, ni de papillon dans le ventre. Avec Mandy c’est différent, il ne voit pas les choses de la même manière. Elle le complète. Elle est en quelque sorte le petit bout de lui qu’il lui manquait toutes ses années. Elle est bien plus que ces anciennes petites amies. Il ne veux pas brusquer les choses entre eux car il sent qu’ils peuvent vivre quelque chose de grand et fort ensemble. Pourtant, ces derniers temps, lorsqu’il ferme les yeux le soir avant de s’endormir, ce n’est pas le visage de Mandy qu’il voit. Ce n’est pas son rire qu’il entend. C’est celui d’Amber. Il ne sait expliquer ce qui lui arrive. Il ne comprend même pas pourquoi cette fille hante ses pensées alors qu’il est parfaitement heureux avec Mandy . Quelque chose d’unique se passe lorsqu’il croise son regard. Cette fille l’attire et le fascine mais il sait qu’il ne peux rien se passer.

Mme Lolly : Tout ce que vous direz ne sortira pas de cette pièce, vous êtes libre de parler, je suis là pour vous écouter, rien que vous.
Shawn: Et je suis censé vous dire quoi?
Mme Lolly: Eh bien je souhaiterais qu’on parle de ce qui vous amène ici, à Lindbergh, mais si vous n’êtes pas prêt, dites moi tout ce vous passe par la tête.
Shawn: Ce qui me passe par la tête! Vous êtes joueuse vous! Dit-il en souriant.
Mme Lolly: Vous l’êtes vous?
Shawn: Assez ouais.
Mme Lolly: C’est à cause de ça que vous êtes ici? La femme tenait fermement une chemise dans ses mains.
Shawn: C’est mon dossier?
Mme Lolly: Ça changerait quelque chose si je vous disais que oui?
Shawn: Pas mal oui!
Mme Lolly: Pourquoi ça?
Shawn: Bien parce que je vous dirais de regarder dedans et de le lire plutôt que de m’interroger, tout ce qu’il y a à savoir sur moi se trouve à l’intérieur n’est-ce pas? Alors à quoi bon perdre notre temps.
Mme Lolly: Vous n’aimez pas parler?
Shawn: Pas trop, enfin disons que ça dépend avec qui.
Mme Lolly: Avec qui aimez vous parler dans ce cas?
Shawn: Ça changerait quelque chose si je vous le disais?
Mme Lolly: Eh bien …
Shawn: Bon c’est pas que je m’ennuis avec vous, vous avez l’air cool et tout mais j’ai pas encore rangé mes affaires et y paraît qu’on dîne tôt ici donc.
Sur ce Shawn se leva et parti laissant Madame Lolly les yeux écarquillé.